Dimanche 3 juillet 2011 – 14e dimanche du temps ordinaire (Année A)
Première lecture : Zach. 9. 9-10
Psaume 144
« Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent »
Deuxième lecture : Rom. 8. 9. 11-13
« L'Esprit de Dieu habite en vous »
Evangile : Mt 11. 25-30
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos »
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Message audio du Pape : 2011
Angelus du Pape : 2008 - 2011
Homélie du Père Walter Covens : 2008
Homélie du Frère Elie (Famille de Saint Joseph) : 2011
Audio de Radio Vatican : 2011
Ce que l’Evangile nous dit et me demande
Des secrets qui ne sont accessibles que par la voie des petits (P. Pierre Desroches, de Montréal)
N'aie pas honte de ta faiblesse (P. Nicolas)
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« Devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur » (Mt 11. 29)
« Le renouveau de l'Eglise viendra par la faiblesse, par l'acceptation du paradoxe évangélique. Dans le Royaume de Dieu, la loi de la grandeur, c'est celle de la petitesse, de la faiblesse consentie (...). Notre Eglise a besoin d'apôtres, de prêtres et même d'évêques au coeur d'enfant. Car l'enfant nous rappelle la loi fondamentale du Royaume, celle de la faiblesse sur laquelle repose le regard infiniment miséricordieux du Père. A travers cette loi de la faiblesse passera la puissance divine, qui aime s'y déployer pour la transfigurer.
« Dans son volume percutant L'Innocent, le théologien M.-J. Le Guillou écrit ceci : "L'enfant évoque pour Jésus tous ces petits qu'il est venu sauver dans sa miséricorde. Jésus refuse de mépriser ces faibles et ces petits, comme le font spontanément ses disciples, qui ne pensent qu'à être des grands dans le Royaume. L'enfant signifie donc, pour Jésus, son propre mystère de pauvreté et de faiblesse, et lui rappelle cette tendresse infinie du Père qui a voulu pour lui cette incarnation de faiblesse, dans laquelle se manifeste la puissance de Dieu. Pour Jésus, l'enfance évoque tout le mystère de l'Eglise qu'il vient fonder. N'est-elle pas cette communauté des faibles, des petits, des pauvres et des humbles qui sera toujours méprisée comme lui?"
« (...) L'homme moderne se croit fort de son intelligence, de sa science et de son progrès. Même en tant que chrétiens, dans l'Eglise, nous croyons trop en la puissance des moyens humains et de notre sagesse. Nous ressemblons aux Philistins de la Bible, qui se glorifiaient d'avoir dans leur rang le géant Goliath avec tout son arsenal. Nous ne croyons plus assez aux moyens surnaturels que sont la prière, l'oraison et le sacrifice pour changer les coeurs et les situations désespérées.
« Il ne faut pas perdre l'espérance, car l'heure de la détresse est souvent l'heure de Dieu. Toute l'Histoire du Peuple de Dieu nous le crie. Apprenons de l'Ecriture à quelle condition Dieu agit : lorsque l'impuissance de l'homme s'offre à Lui. Il faut s'avouer faible et impuissant et s'offrir ainsi. "Ce qui est faible, voilà ce que Dieu a choisit", dira Saint Paul. » (P. André Daigneault, Le chemin de l'imperfection - la sainteté des pauvres)