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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 23:08

Lettre de Monseigneur Marc Aillet aux diocésains à propos de la « Manif pour tous » du 24 mars.

Mgr Aillet

Chers diocésains, 

Le 13 janvier dernier à Paris, le projet de loi Taubira de « mariage et adoption pour tous », a suscité une mobilisation sans précédent, tant par son ampleur que par la diversité des manifestants et leur motivation : on ne marchait pas pour défendre des intérêts particuliers, mais on avait conscience, de manière plus ou moins explicite, de promouvoir le bien commun de la société, un bien précieux à transmettre aux générations futures. 

Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette mobilisation ne semble pas avoir eu d’effets immédiats sur le gouvernement : son absence presque totale de réaction a même pu s’apparenter à un certain mépris. Le débat parlementaire a été à l’image des auditions devant la commission des lois de l’Assemblée nationale : un parti-pris idéologique, un refus d’entendre la voix de la raison en tournant systématiquement en dérision les arguments avancés, une occultation des vrais enjeux pour la société, en particulier « le droit de l’enfant » au profit d’un mortifère « droit à l’enfant ». Les 700.000 pétitions déposées au CESE n’ont pas eu plus de succès. Les media qui minimisent cette mobilisation, au mépris de son ampleur inédite en France, continuent de donner la parole aux promoteurs du projet de loi qui s’en prennent avec virulence à leurs adversaires en brandissant contre eux le facile qualificatif d’ « homophobes » pour les diaboliser aux yeux de l’opinion. 

Face à une telle fin de non-recevoir et devant l’obstination du gouvernement, voire une certaine faillite des institutions républicaines qui apparaît de plus en plus comme un déni flagrant de démocratie, la partie est-elle perdue pour autant ? Non, et il convient de rester mobilisés, même si le doute et le découragement semblent en gagner plus d’un. 

Il reste que la mobilisation historique du 13 janvier est une lame de fond qui ne saurait se réduire à un combat à court terme, lequel demeure pour autant légitime. En effet on ne saurait être dans une logique d’affrontement ou de rapport de forces. Face au mépris et à la dérision, il n’est pas questionde se laisser aller à quelque forme de violence ou d’agressivité que ce soit. C’est un combat spiritueloù les ennemis ne sont pas « des êtres de chair et de sang », comme dirait Saint Paul : c’est la « béatitude des doux » qui doit nous animer ; et la douceur n’a rien à voir avec la mollesse et la lâcheté, elle est même la vertu qui nous aide à convertir la violence en force d’âme. Mais il semble bien que l’on soit engagés dans une « guerre idéologique » qui entend procéder à la déconstruction de la société et à la déstructuration de la personne humaine, jusqu’à détruire son lien constitutif au Créateur, pour hâter l’avènement d’un « homme nouveau ». 

Tel est bien, semble-t-il, le sens de la « réforme de civilisation » prônée par Mme Taubira, au nom de laquelle le gouvernement entend « arracher les enfants au déterminisme de la religion » (Christine Taubira à l’Assemblée nationale ») et faire de l’Education nationale un instrument susceptible de promouvoir une « morale laïque » pour « arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » (Vincent Peillon). Au bout du compte, ce projet totalitaire n’a d’autre objectif que d’imposer à l’ensemble de la société une politique hélas synonyme de « culture de mort » (promotion de l’idéologie du genre, mesures visant à faciliter l’accès des femmes à l’IVG, remise en cause annoncée de notre politique familiale et du droit de la famille, légalisation programmée de la procréation médicalement assistée , autorisation des expérimentations sur l’embryon humain, du « suicide assisté », des « salles de shoot », etc.). 

Dans ces conditions, la manifestation du 24 mars ne sera pas d’abord une démonstration de force, qui chercherait à tout prix à faire plier le gouvernement, même s’il est légitime de réclamer purement et simplement le retrait du projet de loi Taubira. Car ne nous y trompons pas : adopté par l’Assemblée nationale en première lecture, il doit encore être discuté au Sénat, puis vraisemblablement, revenir en seconde lecture à l’Assemblée, sans préjuger de son application, si d’aventure il parvient à franchir toutes ces étapes parlementaires. Mais il s’agit plus encore de montrer qu’il existe en France un vaste et profond mouvement de résistance spirituelle, morale, sociale et politique, sous-estimé par les organes institutionnels et les appareils de partis. 

Sans doute les déclarations de certains porte-paroles de la « manif pour tous » ne sont-elles pas toujours ajustées. En même temps, leur diversité et leur profond désir de rester unis sur l’essentiel, à savoir le retrait du projet de loi, sert ce mouvement de résistance, au-delà des divergences d’approches.

Je sais bien aussi que la date retenue, due à des contraintes indépendantes de la volonté des organisateurs, pourrait gêner les catholiques qui entrent en ce dimanche 24 mars dans la grande semaine sainte. Toutefois, devant l’importance de l’enjeu, j’encourage les fidèles du diocèse qui le décideront en conscience et en auront la possibilité, à se rendre à Paris le 24 mars. Moi-même, je célèbrerai la Messe anticipée du dimanche des Rameaux, le samedi 23 mars à 18h à la cathédrale Sainte-Marie de Bayonne et je les accompagnerai afin de manifester ma sollicitude de pasteur pour leur légitime engagement : pour vous, je suis évêque, mais avec vous je suis chrétien … et citoyen ! L’Eglise n’a certes pas vocation à se lancer dans la bataille politique, mais son rôle est bien de réveiller les forces morales et spirituelles de la société. Mon intervention se situe dans cette ligne. Comme évêque et en conscience, je ne saurais me soustraire à ma mission prophétique. Comme le Pape Benoît XVI nous le rappelait, lors de notre visite ad limina : « Dans les débats importants de société, la voix de l’Eglise doit se faire entendre sans relâche et avec détermination. En continuant d’exercer comme vous le faites la dimension prophétique de votre ministère épiscopal, vous apportez dans ces débats une parole indispensable de vérité qui libère et ouvre les cœurs à l’espérance ». « Garante de la culture de l’humain », qui est née, comme le rappelait notre Pape émérite, « de la rencontre entre la Révélation de Dieu et l’existence humaine », l’Eglise a quelque chose à dire sur l’homme, précisément parce que l’homme a été créé à l’image de Dieu, fondement ultime de sa dignité, et parce que « le mystère de l’homme ne s’éclaire vraiment que dans le Mystère du verbe incarné » (Vatican II). La manifestation du 24 mars, comme celle du 13 janvier, doit être l’expression d’un véritable printemps des consciences.

Je n’oublie pas pour autant les souffrances des personnes homosexuelles et de leurs familles, pour lesquelles l’Eglise a une longue expérience d’accompagnement pastoral. Je ne veux pas non plus minimiser les nombreuses situations de précarité économique et sociale engendrées par la crise actuelle, pour lesquelles des solutions politiques tardent à être trouvées et qui exigent de notre part un engagement redoublé en ces jours de Carême. Mais le projet de loi de mariage et d’adoption pour tous représente un enjeu considérable pour l’avenir de notre société et c’est pourquoi je me permets d’insister sur la juste mobilisation qu’il réclame. En vous engageant d’abord à la prière, car « l’action déborde toujours de la prière » (Marthe Robin), je vous propose de consacrer le vendredi 22 mars à une journée de jeûne et de prière à cette intention.

 Avec mes sentiments dévoués dans le Christ et Son Eglise. 

+ Marc Aillet, Evêque de Bayonne, Lescar et Oloron

Le 13 mars 2013

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 12:22

Bénédiction Apostolique "Urbi et Orbi" du Pape François, sur la loggia des bénédictions de Saint-Pierre, le 13 mars 2013. 

François I 8

Frères et Soeurs, bonsoir! 

Vous savez que la tâche du Conclave était de donner un Evêque à Rome. Il semble bien que mes frères Cardinaux soient allés le chercher quasiment au bout du monde… Mais nous sommes là… 

Je vous remercie pour votre accueil. La communauté diocésaine de Rome a son Evêque : merci ! Et tout d’abord, je voudrais prier pour notre Evêque émérite, Benoit XVI. Prions tous ensemble pour lui afin que le Seigneur le bénisse et la Vierge le protège. 

[récitation du Notre Père, du Je Vous Salue Marie et du Gloire au Père] 

Et maintenant, commençons ce chemin : Evêque et peuple. Ce chemin de l’Eglise de Rome, qui est celle qui préside toutes les Eglises dans la charité. Un chemin de fraternité, d’amour, de confiance entre nous. 

Prions toujours pour nous : les uns pour les autres. 

Prions pour le monde entier afin qu’advienne une grande fraternité. 

Je souhaite que ce chemin que nous commençons aujourd’hui et au long duquel je serai aidé par mon Cardinal Vicaire ici présent, soit fructueux pour l’évangélisation de cette Ville si belle ! 

Et maintenant je voudrais donner la bénédiction, mais auparavant, auparavant – je vous demande une faveur : avant que l’Evêque bénisse le peuple, je vous demande de prier le Seigneur afin qu’Il me bénisse : la prière du peuple, demandant la Bénédiction pour son Evêque. Faisons cette prière en silence de vous tous sur moi.

[…]

Maintenant je vais donner, à vous et au monde entier, à tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté, la Bénédiction.

[Bénédiction]

Frères et Sœurs, je vous laisse. Grand merci pour votre accueil. Priez pour moi et à bientôt ! Nous nous reverrons rapidement : demain je veux aller prier la Vierge pour qu’Elle protège Rome tout entière. Bonne nuit et bon repos !

 

Source

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 19:29

François I

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 12:54

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 13:00

 

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 12:55

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 09:41

Une intéressante réflexion du P. Alain Dumont, prêtre de la Communauté de l'Emmanuel, qui nous a accordé l'aimable autorisation de publier le présent article.

Ce n’est pas bien mon style d’habitude, mais ayant du des dizaines de fois dire et redire les mêmes choses, je me suis décidé de les mettre par écrit.

De très nombreuses fois, j’entends mes frères et soeurs chrétiens s’exclamer : “Mais je ne suis pas homophobe!” d’un air révolté ou triste, selon les moments. Or c’est précisément l’objectif de ces slogans lancés à tout bout de champ par la propagande : il faut déstabiliser l’adversaire en le culpabilisant pour le faire douter de ses propres arguments. Tout le temps qu’il prendra pour se défendre sera un temps où il ne pourra pas attaquer. C’est le nerf de toute guerre psychologique.

Ceci dit, entrons dans le concret. Cette guerre psychologique n’est pas d’aujourd’hui : elle remonte au sortir de la dernière Guerre Mondiale et s’est menée jusqu’à présent en quatre vagues successives, toutes espacées d’une vingtaine d’années environ :

Fachos !

Années 50-60 : on sort de la Guerre Mondiale, le Communisme fait prévaloir sa participation à la résistance [1]. Tout le monde sait qu’à cette époque, la France a été à deux doigts de devenir un pays communiste.

Comment à cette époque entraîner avec soi “l’Opinion” ? En lançant sur le marché un seul mot : « Facho ! » Dès que quelqu’un osait s’opposer aux revendications gauchistes, il était traité de Fachos et voué aux gémonies. Il a bien été tenté de lancer une controffensive en parlant des « Cocos », mais cela n’a jamais pris, sinon pour rigoler. Mais traiter l’autre de Facho n’avait rien de drôle ! Toute une partie de la population a été réduite au silence pur et simple.

 Première victoire.

Machos !

Années 70-80 : Ces années sont les véritables “années 68”. Montée du féminisme de gauche. Le Deuxième sexe de Simone de Beauvoir a retraversé l’Atlantique pour mener le combat en France. Petit extrait : « Un monde où les hommes et les femmes seraient égaux est facile à imaginer car c’est exactement celui qu’avait promis la révolution soviétique : les femmes élevées et formées exactement comme les hommes travailleraient dans les mêmes conditions et pour les mêmes salaires ; la liberté érotique serait admise par les moeurs, mais l’acte sexuel ne serait plus considéré comme un “service” qui se rémunère ; la femme serait obligée de s’assurer un autre gagne-pain ; le mariage reposerait sur un libre engagement que les époux pourraient dénoncer dès qu’ils le voudraient ; la maternité serait libre, c’est-à-dire qu’on autoriserait le birthcontrol et l’avortement et qu’en revanche, on donnerait à toutes les mères et à leurs enfants exactement les mêmes droits, qu’elles soient mariées ou non ; les congés de grossesse seraient payés par la collectivité qui assumerait la charge des enfants, ce qui ne veut pas dire qu’on retirerait ceux-ci à leurs parents mais qu’on ne les leur abandonnerait pas. » [2]

Obsolète, la femme de Jean-Paul Sartre ?

Comment dès lors désarmer l’ennemi masculin ? Par un mot slogan : « Macho ! ». Aujourd’hui encore, vous lancez le mots magique à la face de tout homme et il a au moins en lui le réflexe de la justification, quand ce n’est pas celui de déni : "Mais non, je ne suis pas Macho !" Dès lors, la porte est ouverte à un programme qui a été édité en 1949. Le Droit à l’avortement peut se présenter, qui suit celui à la pilule : tous ceux qui sont contre sont des« Macho ! ». Nous sommes dans son plein accomplissement aujourd’hui.

Deuxième victoire.

Cathos !

Année 80-2000 : petit chevauchement sur les années 80. Après la mobilisation sans précédents de 1984 pour le maintien de l’école libre, l’Église Catholique est désormais clairement identifiée comme un contre pouvoir insupportable. On voit alors se multiplier les pamphlets, les documentaires télévisés sur une histoire “sombre et obscurantiste” qui ne peut déboucher que sur une seule conclusion : quand on a fait de telles horreurs, on n’a qu’un seul droit : celui de se taire. [3]

Et hop : on cherche un nouveau slogan : « Cathos ! » On ressort les mêmes arguments qu’à l’époque du "petit père Combes" et de Jules Ferry : les cathos sont des ringards qui « s’opposent au progrès ! » Ah voilà la recette miracle géniale : « Nous sommes le parti du Progrès »scandent encore aujourd’hui une frange non négligeable de militants.

 Quel progrès ? Celui du droit revendiqué. Le principe est simple : plus on accorde des droits à ceux qui se déclare “victimes”, plus ils seront “heureux” [4]. Dès lors se développe en France une épidémie dont nous ne sommes pas sortis : l’opinion devient « Victimaire » [5] Si vous arrivez à vous présenter comme “victime”, vous gagnez désormais toutes vos causes. Tous les décisionnaires sont a priori les méchants. Le principe est une modernisation de la lutte des classes de Marx, non plus des Prolétaires contre les Bourgeois, mais la Laïcité contre l’Église Catholique. Désormais, la Laïcité se déclare « victime » des méchants « Cathos » qui sont le dernier rempart au Progrès.

Au demeurant, si vous voulez clouer le bec à vos détracteurs, trouvez des arguments victimaires : ils seront incapables de vous opposer quoi que ce soit, sauf s’ils arrivent à contrecarrer la difficulté en vous disant que vous n’avez "pas le droit” de vous déclarer "victime". Argument breveté et réservé !

Troisième victoire.

Homophobes !

Années 2000-2013 : Il faut donc abattre l’Église « Haineuse ». Ou plus exactement, la Franc-Maçonnerie du Grand Orient de France a désormais les coudées franches pour parvenir à son objectif : non pas “détruire” l’Église Catholique, mais la réduire au rang des “autres religions” pour s’auto-déclarer comme Instance Morale Régulatrice des violences qui sont désormais toutes entées sur les religions. Toutes les religions sont par nature violentes, les peuples sont leurs victimes.

Certains diront : « Il ne faut pas voir des complots partout ! » Qu’il suffise de lire les propos rapportés par le père Matéo de la part d’un FM converti en 1908 (Comme quoi ça ne date pas d’hier !) : « Mon Père, vous ne pourrez jamais exagérer l’importance de la croisade que vous prêchez [pour la promotion de la famille]. Nous, nous ne visons qu’à une seule chose : déchristianiser la famille. Nous laissons volontiers aux catholiques les églises, les chapelles, les cathédrales ; il nous suffit, pour pervertir la société, d’avoir les familles. Si nous réussissons, c’en est fait de la victoire de l’Église ! » [6]

Là, une cause se présente toute prête : la montée du mouvement Gay [7]. Les méchants sont désormais les « Fachos Machos Hétéros », présentés par le mouvement Queer comme de grossiers personnages incapables d’aimer leur femme [8], et donc qui ont tout intérêt à se laisser éduquer par les Gays qui, eux, ont tout compris de ce qu’attendaient les femmes pour être heureuses.

Alors surgit en force les quelques 1.800 membres de la fameuse LGBT. N’ayant pas de fonds, un donateur se présente : Pierre Bergé, celui qui considère qu’il n’y a aucune différence entre un ouvrier qui loue ses bras à l’usine et une femme qui loue son ventre pour pondre des gosses. Milliardaire de la Haute Couture, ancien compagnon malheureux de Yves Saint Laurent, il leur ouvre tous les panneaux publicitaires de Paris et finance toutes leurs actions [9]Là dessus, le GOF saute sur l’occasion et focalise les politiques sur cette nouvelle opportunité de « déchristianiser la famille ».

Surgit le dernier slogan avant le prochain : « Homophobes ! ». Un mot magique que les nouveaux victimaires vont brandir à tout bout de champ [10]. Les partisans de la cause n’ont plus que ce mot-là à la bouche : « Homophobes ! Homophobes ! ». Et nous, qui ne connaissons pas les stratégies propagandistes, nous passons notre temps à nous "défendre" et à nous sentir "blessés". Alors qu’il ne s’agit que d’une arme de guerre psychologique, géniale au demeurant.

Le plus génial, c’est qu’un slogan ne chasse aucunement l’autre, mais telles des strates sédimentaires, s’accumulent au contraire. Donc si vous avez le malheur de n’être pas de gauche, d’être un homme, de confession catholique et hétérosexuel, vous êtes un ”FMCH” : un « Facho Macho Catho Homophobe », et là, vous êtes mort.

Quatrième victoire ?

Conclusion

Ce ne sont là que quelques aspects de la guerre civile dans laquelle nos dirigeants ont placé la France. Il y en a bien d’autres, mais dans l’atmosphère actuelle, il m’a semblé utile de faire ce petit — et trop rapide j’en conviens — rappel historique afin que nous ne nous trompions pas de combat et surtout que nous ne tombions pas dans le piège de la culpabilisation orchestrée. Une fois cet aspect mis en lumière, on utilise son énergie ailleurs, pour être plus efficace parce que fier d’être ce que l’on est sans avoir à rendre des comptes aux victimes instituées.

Désormais, quand vous entendrez cracher à la figure Facho ! Macho ! Catho ! ou Homophobe !, souriez intérieurement et priez pour la personne qui vous invective, parce que son histoire est certainement difficile et que ce combat est certainement un cri ultime de détresse pour pouvoir exister dans un monde impitoyable. Et n’oubliez pas que même les Gaucho féministes pas Cathos et pro-LGBT sont nos frères et soeurs, et qu’eux aussi ont droit à notre considération, notre prière et notre amour, dans le Christ.

Vous avez le droit de ne pas être d’accord. j’ai bien conscience qu’en écrivant cela, je prends des risques, mais au nom du Christ, il me semble que cela en vaut la peine.

Courage Zorobabel ! (Ag 2,1-9) 


[1] Que cela soit vrai ou non n’est pas le problème. Nous ne sommes pas là pour juger de la véracité des allégations mais pour comprendre un mécanisme de propagande.

[2] Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe, Gallimard, coll. « Folio essais » (1976), p. 643-644. Les mots en italiques le sont par l’auteur.

[3] Au demeurant, toutes les violences de la Révolution française sont légitimées : il “fallait bien en passer par là si on voulait se libérer de l’oppression de la monarchie soutenue par... les cléricaux” !

[4] Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y en a pas de réelles ! Qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit.

[5] Lire à ce propos le livre excellent de Caroline Eliacheff et Daniel Souliez Larivière : Le Temps des Victimes, Albin Michel (2007).

[6] Père Matéo, Jésus, roi d’amour, Tequi, (1908).

[7] À distinguer absolument des “homosexuels”. Les “Gay” sont des militants de la cause, qui se positionnent comme des Victimes des « Machos Hétéros ». Pour cela, ils font cause commune avec le mouvement pro-lesbiennes.

[8] Le meilleur exemple est le personnage de Gilles dans le film Comme t’y es belle. Tellement caricatural que n’importe qui n’attend qu’une seule chose : c’est que sa femme tombe dans les bras du beau “Michel Ange”, évidemment époux esseulé, bon père de famille et tout le bataclan. Au demeurant, c’est un film absolument hilarant que j’adore !

[9] C’est un peu rapidement dit, je l’avoue, mais c’est en gros ça.

[10] Il revient 6 fois en 6 paragraphes dans la lettre des voeux aux recteurs d’académie de Vincent Peillon datée du 4 janvier 2013.

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 00:00

Au revoir, Saint Père

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 15:16

Paroles du Pape ce jour, lors de la prière de l'Angélus (la dernière de son pontificat) : "Cette Parole de Dieu [le récit de la transfiguration en Saint Luc], je la ressens comme tout particulièrement appliquée à ma personne, en ce moment de ma vie. Le Seigneur m'invite à gravir la montagne pour encore mieux prier et méditer, ce qui ne signifie pas que j'abandonne l'Eglise. Si Dieu me demande ceci c'est justement pour que je puisse continuer à la servir avec l'application et l'amour que j'ai tenté jusqu'ici de lui offrir, d'une manière plus adaptée a mon âge et à mes forces." 

Je trouve intéressant ce "Si Dieu me demande ceci". 

Cela voudrait dire que Benoît XVI a répondu à un appel particulier du Seigneur - non qu'il renonce à sa charge de lui-même.

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 14:37

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