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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 23:23
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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 07:16
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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 09:20

AIMONS NOS PRÊTRES
Envoyé par RV4_ob
Source : Chère Gospa
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25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 17:40

Depuis quelques jours se répand à grande vitesse l’information selon laquelle l’Eglise aurait rendu de manière définitive un jugement négatif au sujet de Medjugorje. Cette information est relayée par nombre de sites et autres blogs catholiques, sans grand discernement hélas.

Le point de départ de cette traînée de poudre est un article de Thierry Boutet paru sur le site Internet de la Fondation de Service Politique. Dans cet article daté du 11 avril, l’auteur affirme que
« Pour de nombreux catholiques, la question de l’authenticité des apparitions de Medjugorje, n’est pas tranchée. Or il n’en est rien. L’Église ne reconnaît pas le caractère surnaturel des apparitions. »

Selon Thierry Boutet,
« Un communiqué officiel des évêques de Toscane, à la suite de leur visite ad limina (…), publié l’an dernier à la demande de Mgr Angelo Amato, secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, atteste que la position de la Congrégation est celle de l’évêque de Mostar, Mgr Ratko Peric. Or pour celui-ci, les faits de Medjugorje ne sont pas surnaturels. Ils sont « non-surnaturels » (constat de non supernaturalite). »

Rappelons ici que le droit canon établit une distinction entre :
- le « Constat de non supernaturalitate » (il est établi qu’il n’y a rien de surnaturel),
- le « Non constat de supernaturalitate » (le surnaturel n’est pas établi),
- et le « Constat de supernaturalitate » (il est établi que c’est surnaturel).

[On pourrait schématiser en disant que par le « Constat de non supernaturalitate », l’Eglise se prononce CONTRE la surnaturalité d’un évènement ; par le « Constat de supernaturalitate », elle se prononce POUR ; et par le « Non constat de supernaturalitate », elle NE SE PRONONCE PAS. Les deux premiers « Constat » sont par nature définitif et sans appel, en raison du charisme de l’infaillibilité reconnu à l’Ordinaire (l’Evêque) du lieu dans le discernement des apparitions. Le « Non constat » est susceptible de révision, puisqu’il ne tranche pas la question de la surnaturalité ou non de l’évènement considéré.]

Dans son article, Thierry Boutet déclare que les faits de Medjugorje sont
« non-surnaturels » (constat de non supernaturalite). » Voilà qui est clair, précis, non équivoque : cela signifie que l’Eglise a tranché ; qu’elle a établi qu’il n’y a rien de surnaturel à Medjugorje ; que c’est une décision définitive et sans appel, qui exige de tous les fidèles catholiques un assentiment sans réserve et une obéissance filiale. D’où l’intitulé de l’article : « Medjugorje : la position officielle de l’Eglise ». [Les fidèles qui se sont laissé abuser pourront toujours se consoler en se disant que cette décision « n’implique pas (…) que les grâces de conversion reçues (…) ne soient pas authentiques » ! Alleluia.]

L’examen du communiqué officiel des évêques de Toscane reproduit par Thierry Boutet recèle cependant quelques surprises. En voici le contenu :

« Pendant la visite
ad limina apostolorum des évêques de la région de Toscane, qui a eu lieu du 16 au 20 avril 2007, nous avons eu une réunion à la Sacrée Congrégation pour la doctrine de la foi avec son secrétaire, Mgr Angelo Amato, qui, alors qu’il parlait avec nous des apparitions de Medjugorje, nous a invités à rendre publique l’homélie de l'évêque de Mostar du 15 juin 2006, prononcée à la paroisse St-Jacques à Medjugorje, pour éclairer le phénomène religieux lié à ce lieu. Répondant à cette invitation, nous la faisons connaître, et surtout nous demandons aux prêtres de la lire soigneusement et d’en tirer les conséquences nécessaires pour que nos fidèles soient correctement éclairés. »

Thierry Boutet conclut de la lecture de ce texte que
« la position de la Congrégation est celle de l’évêque de Mostar, Mgr Ratko Peric. Or pour celui-ci, les faits de Medjugorje ne sont pas surnaturels. Ils sont « non-surnaturels » (constat de non supernaturaliter). » La sentence tombe alors comme un couperet : « L’Église ne reconnaît pas le caractère surnaturel des apparitions. »

Il est de notoriété publique effectivement que Mgr Peric ne croit pas à titre personnel aux apparitions de Medjugorje. Cette incrédulité est à l’origine de l’hostilité de principe affichée par certains catholiques envers tout ce qui touche à Medjugorje. Ainsi, Florence Pagan, qui rappelle sur son site que
« Dans le cas d'apparitions, seuls l'évêque ou Ordinaire du lieu, la conférence épiscopale à laquelle appartient l'évêque concerné, et la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, au nom du souverain pontife, ont l'autorité de se prononcer. Dans le cas de Medjugorje, Monseigneur Zanic et ensuite Monseigneur Peric, évêques du lieu, ne croient pas aux apparitions. La conférence épiscopale a déclaré qu'il n'y avait rien de supernaturel qui puisse être prouvé, et la Congrégation pour la Doctrine de la Foi s'en tient à ce qu'a dit la conférence épiscopale. » Elle en déduit donc les conséquences qui lui paraissent s’imposer : « En ce qui me concerne, je choisis de suivre et d'obéir la décision de Monseigneur Zanic, l'évêque du lieu, ainsi que celle de son successeur, Monseigneur Peric. »

Cette position, a priori pleine de bon sens et empreinte de sagesse évangélique, repose néanmoins sur une erreur d’appréciation des règles du droit canonique romain : Florence Pagan fait une confusion en effet entre la décision de l'évêque du lieu, au terme de laquelle il statut sur l’authenticité de l’apparition alléguée et engage effectivement l’infaillibilité de l’Eglise ; et l'expression de son opinion personnelle au sujet de l’évènement considéré. Or, sauf erreur de ma part, le charisme de l'infaillibilité s'exerce dans la prise de décision définitive de l'Ordinaire du lieu, et non dans la simple expression de son intime conviction.

C’est du reste ce qu’avait laissé entendre
Mgr Tarcisio Bertone (aujourd’hui n° 2 du Vatican) dans une réponse adressée, au nom de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, à Mgr Aubry, Evêque de Saint Denis de la Réunion : « Ce que S.E. Mgr Peric a affirmé dans une lettre au Secrétaire Général de Famille Chrétienne, dans laquelle il a déclaré : « Ma conviction et position n'est pas seulement "Non constat de supernaturalitate" mais également celle "constat de non supernaturalitate" des apparitions ou révélations de Medjugorje », doit être considéré expression d'une conviction personnelle de l'Evêque de Mostar, lequel, en tant qu'Ordinaire du lieu, a toujours le droit d'exprimer ce qui est, et demeure, un avis qui lui est personnel. »

La situation a-t-elle donc changée depuis la lettre de Mgr Bertone en 1998 ? Eh bien oui, selon Thierry Boutet ! En raison de ce communiqué officiel des
évêques de Toscane, qui « atteste que la position de la Congrégation est celle de l’évêque de Mostar, Mgr Ratko Peric »

Première observation ici : on se demande vraiment ce que les évêques de Toscane viennent faire dans cette histoire… Que je sache, les évêques de Toscane n’ont aucune compétence pour statuer sur l’authenticité ou non des apparitions de la Vierge Marie à Medjugorje ! Pas davantage le
« Vecernji list », ni l’archevêque de Sarajevo, ni non plus l’évêque émérite d’Isernia en Italie, tous trois appelés à la barre des témoins par Thierry Boutet. Le document de référence cité dans l’article de ce dernier a beau revêtir la forme d’un communiqué officiel, il ne peut servir de base à l’énoncé de la position officielle de l’Eglise Catholique au sujet de Medjugorje.

Ensuite, les évêques de Toscane disent avoir établi ce texte officiel pour répondre à la demande de
Mgr Angelo Amato, secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui les « a invités à rendre publique l’homélie de l'évêque de Mostar du 15 juin 2006, prononcée à la paroisse St-Jacques à Medjugorje, pour éclairer le phénomène religieux lié à ce lieu. Répondant à cette invitation, nous la faisons connaître, et surtout nous demandons aux prêtres de la lire soigneusement et d’en tirer les conséquences nécessaires pour que nos fidèles soient correctement éclairés. »

Il s’agit donc d’un document dont l’objet est de rendre accessible au plus grand nombre le texte de l’homélie de Mgr Péric, jugée suffisamment édifiante par Mgr Angelo Amato pour éclairer les fidèles sur le « phénomène religieux lié à Medjugorje ».

Que dit alors le texte de cette homélie, dont Thierry Boutet nous dit qu’elle traduit
« la position officielle de l’Église ».

1°) Que ce n’est pas parce que des gens viennent se confesser en nombre à Medjugorje que la Vierge y apparaît ! Soit.

2°) Que des franciscains ont gravement désobéi au Saint Père en
conservant « par la force pendant des années des églises paroissiales et des cures ainsi que des propriétés d’Église », y exerçant en toute illégalité, et administrant des « sacrements sacrilèges » ou « invalides ». Là, les choses se gâtent, effectivement…

Mais la surprise vient de l’énoncé du 3°) : « Troisièmement, je suis sincèrement reconnaissant au Très Saint-Père le pape Jean Paul II de sainte mémoire, et au pape régnant Benoît XVI, qui ont toujours respecté les jugements des évêques de Mostar-Duvno, le précédent aussi bien que l’actuel, pour ce qui concerne les prétendues “apparitions” et les “messages” de Medjugorje, tout en reconnaissant le droit du Saint-Père de délivrer une décision finale sur ces événements. » Je vous avoue m’être frotté les yeux à plusieurs reprises en lisant ce passage : « tout en reconnaissant le droit du Saint-Père de délivrer une décision finale sur ces événements. » Ce petit membre de phrase, qui a sans doute échappé à la sagacité de Thierry Boutet, est absolument essentiel pour appréhender l’exacte portée des déclarations de Mgr Peric dans son homélie du 15 juin 2006 : si Mgr Peric affirme lui-même en effet reconnaître au Pape le droit de délivrer sur les évènements de Medjugorje une décision finale, c’est bien que cette dernière n’a pas encore été prise ! On ne peut donc considérer l'homélie de Mgr Peric comme un jugement définitif, ainsi que le prétend Thierry Boutet. Celui-ci a certes raison de dire que l’homélie de Mgr Peric traduit « la position officielle de l’Église ». Mais celle-ci n'est pas, contrairement à ce qu'il affirme, un « Constat de non supernaturalitate » (comment oser faire accroire au public que Mgr Peric aurait définitivement statué sur la question, lorsqu’il affirme lui-même dans le corps de son homélie que les apparitions de Medjugorje « semblent (…) ne pas être authentiques. » Semblent…) On peut donc à tout le moins s'étonner qu'un journaliste de la compétence de Thierry Boutet ait pu se méprendre à ce point sur le sens et la portée du document épiscopal rapporté, et de l'homélie à laquelle il renvoit.

Cela est d’autant plus incompréhensible que dans la suite de son homélie, Mgr Péric explique très bien la position actuelle des évêques « après toutes les investigations canoniques faites jusqu'ici » : « sur la base des investigations de l’Église réalisée sur les événements de Medjugorje, déclare-t-il ainsi, il ne peut pas être déterminé que ces événements impliquent des apparitions ou des révélations surnaturelles. Ceci signifie que jusqu'à maintenant, l'Église n’a pas accepté, ni comme surnaturelle ni comme mariale, une quelconque de ces apparitions » : ce qui est la définition même du « Non Constat de supernaturalitate » ! [Un « Constat de non supernaturalitate » aurait conduit à une affirmation du genre : « sur la base des investigations de l’Église réalisée sur les événements de Medjugorje, il est déterminé que ces événements n’impliquent pas d’apparitions ou des révélations surnaturelles. »] S’ensuit des recommandations pastorales envers les prêtres (non autorisés à défendre publiquement la cause des apparitions mariales) et les fidèles catholiques (à qui les pèlerinages d'Église ne sont pas permis « si ces pèlerinages présupposent l'authenticité des “apparitions” ou si en les entreprenant, ils tentent de certifier ces “apparitions” ») Voilà ce que la Congrégation pour la doctrine de la Foi, en la personne de Mgr d’Amato, entendait faire connaître aux catholiques ! Non pas une position négative de l’Eglise catholique à l’égard de Medjugorje. Mais des recommandations pastorales accompagnant la décision actuelle de « Non Constat de supernaturalitate » que tous les prêtres et fidèles doivent respecter… jusqu’à ce que l’Eglise se prononce un jour peut-être définitivement sur la question.

La position de l’Eglise catholique à l’égard de Medjugorje reste donc inchangée depuis plus de 17 ans, et le document officiel de référence demeure la Déclaration de Zadar du 10 avril 1991 de la Conférence épiscopale de Yougoslavie. Elle a été magistralement exposée à la demande de l’Eglise de France par Mgr Brincard dans une Communication publiée dans la Documentation Catholique du 6 février 2000 ; et reprécisée en 2003 dans un document intitulé "Ce que dit l'Eglise au sujet de Medjugorje" publié dans les "Nouveaux Cahiers Marials". Dans ce dernier document, Mgr Brincard indique au sujet de la Déclaration de Zadar qu’elle
« constitue [à ce jour] le SEUL TEXTE OFFICIEL de la conférence épiscopale de Yougoslavie, qui fut dissoute "de facto" par la partition du pays, un an plus tard. IL NE S'AGIT PAS D'UN JUGEMENT NEGATIF ("Constat de non supernaturalitate"), tel que celui qu'avait énoncé à titre personnel Mgr Zanic, mais du CONSTAT D'UNE SITUATION, CONSTAT SUIVI DE RECOMMANDATIONS PASTORALES. Sur le fond, la commission de la conférence épiscopale NE SE PRONONCE PAS, se limitant à dire qu'en l'état des choses (...), il n'y avait pas d'évidence que les phénomènes fussent d'ordre surnaturel ("Constat de supernaturalitate") » (les mots en majuscules et soulignés le sont de mon fait).

Dans un texte publié sur Internet le 5 juillet 2006 (soit quelques semaines après l’homélie de Mgr Péric) et intitulé « Medjugorje ou la prudence maternelle de l’Eglise », Mgr Brincard réaffirme clairement que : « La position engageant l’autorité de l’Eglise a été exprimée le 10 avril 1991 à Zadar par la Conférence épiscopale de l’ex-Yougoslavie : « Sur la base des investigations menées jusqu’ici, il n’a pas été possible d’établir qu’il s’agisse d’apparitions ou de révélations surnaturelle » - en latin : « non constat de supernaturalitate ». Depuis, l’Eglise n’a pas modifié son jugement. La conférence épiscopale de Bosnie-Herzégovine, à laquelle il appartient désormais de se prononcer si besoin est, s’en tient à ce jugement. » A la question « 
Est-ce que la question de Medjugorje est à l’ordre du jour en France ? », l’évêque du Puy en Velay répond : « Pas à ma connaissance. Aucune demande ne m’a été adressée. Comme la position officielle de l’Eglise à ce sujet n’a pas changé, on ne m’a pas demandé de la préciser à nouveau ».

Voilà donc la vérité sur la position officielle de l’Eglise Catholique au sujet de Medjugorje. Celle que l’on aurait aimé lire sous la plume de Thierry Boutet, a fortiori dans une tribune intitulée « Decryptage »…



Lire aussi :
- Medjugorje et ses détracteurs
- Pourquoi je crois en Medjugorje

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5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 09:37

Le Cardinal Tonini (Italie) a récemment déclaré au sujet de Medjugorje :

"Comment se fait-il qu'il y ait tant de conversions à Medjugorje ? Si des millions de gens s'y rendent chaque année, et que beaucoup d'entre eux changent de vie, il est évident que c'est le travail de l'Esprit Saint. L'Evangile inspire la conversion, et ce fruit pousse à Medjugorje".


Source : Chère Gospa

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24 juillet 2007 2 24 /07 /juillet /2007 08:21

La Retraite Internationale des Prêtres a eu lieu début juillet, mais pas avec le père Raniero Cantalamessa (prédicateur du Vatican) comme prévu. En effet, début juin, l'évèque de Mostar a fait savoir aux Franciscains qu'il ne leur donnait pas la permission d'avoir ce prédicateur. Heureusement, un éminent prédicateur de Zagreb, le père Tomislav Ivancic, a pu remplacer le P. Cantalamessa, et les 600 prêtres venus du monde entier ont pu bénéficier d'une retraite riche et féconde.

Le P. Cantalamessa, désolé de ce contre-temps, eut à coeur d'écrire quelques mots aux prêtres qui s'attendaient à le trouver pour la retraite, surtout qu'un certain nombre d'entre eux s'étaient inscrits justement à cause de sa grande réputation de prédicateur. Cette lettre a été remise à tous les prêtres présents, et comme elle n'était pas confidentielle, certains prêtres l'ont partagée avec nous. Quelle profonde humilité qui s'en dégage! On reconnaît dans cette lettre le coeur d'un vrai fils de Marie car elle illustre à merveille le message que la Vierge donna au début de la retraite, le 2 juillet. C'est comme si la Gospa venait soutenir son apôtre et confirmer que, dans cette situation conflictuelle et douloureuse pour l'Eglise, la vraie victoire spirituelle se trouvait dans la douceur et l'humilité. "Mon Fils pouvait vaincre par la force, mais il choisit la douceur, l'humilité et l'amour. Suivez mon Fils..."

Voici la lettre :

"Chers frères, à mon grand regret je ne pourrai pas être avec vous pour partager la Parole de Dieu. Mais je crois qu'il est de notre devoir, du mien comme du vôtre, de donner dans les circonstances présentes un témoignage de notre obéissance sereine à la volonté de Dieu et de l'Eglise, certains, en agissant ainsi, de faire ce qui plairait le plus au Seigneur et à Marie. Le Saint Esprit n'a besoin de personne en particulier, et encore moins du soussigné. Il peut, avec notre humble soumission, faire infiniment plus qu'avec des centaines d'exercices spirituels. J'espère que ces exercices pourront se tenir sans moi et qu'aucun des prêtres n'annulera sa venue, suite au remplacement devenu indispensable. Je suis sûr que le Seigneur et la Vierge Marie attendent de tous compréhension, respect et prières, et surtout envers les représentants de l'Eglise locale. Dans ce cas, je suis certain qu'il s'agira alors du renouveau ecclésiastique le plus fécond dans une vie. Je serai présent par mes prières, invoquant pour tous onction et paix du Saint Esprit. Affectueusement, Père Raneiro Cantalamessa. "

Source : Les Enfants de Medjugorje - les Nouvelles de Soeur Emmanuel.

Pour recevoir les Nouvelles de Soeur Emmanuel par e-mail vers le 15 du mois, inscrivez-vous à l'adresse suivante : wmmedjugorje@childrenofmedjugorje.com

Le site www.childrenofmedjugorje.com offre la traduction de ces Nouvelles en plusieurs langues.

(Cf. La position de l'Eglise sur Medjugorje + Bibliographie février 2006).

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19 février 2007 1 19 /02 /février /2007 22:35

 

Je viens d'apprendre, par l'intermédiaire des Nouvelles mensuelles de Soeur Emmanuel (Communauté des Béatitudes), que la Retraite Internationale des Prêtres à Medjugorje, qui aura lieu du 2 au 7 juillet 2007, sera prêchée cette année par le père capucin Raniero Cantalamessa, l'éminent prédicateur de la Maison Pontificale, et donc du Pape lui-même, depuis 25 ans !

 

 

Quel signe positif pour la cause de Medjugorje

et son lien avec Rome !

 

Et quelle joie pour moi, suite aux articles publiés l'année dernière sur ce même Blog en réponse à l'une de ses homélies qui abordait précisément le sujet des révélations privées :

1- La Bible... ou les astres?

2- Canon 1399 § 5 

3- Les révélations privées... au service de la Révélation divine

4- Marie, la femme de l'Evangile

 

Pour recevoir les Nouvelles de Soeur Emmanuel par e-mail vers le 15 du mois, inscrivez-vous à l'adresse suivante : wmmedjugorje@childrenofmedjugorje.com
Le site www.childrenofmedjugorje.com offre la traduction de ces Nouvelles en plusieurs langues.

(Cf. La position de l'Eglise sur Medjugorje + Bibliographie février 2006).

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13 juillet 2006 4 13 /07 /juillet /2006 21:46

 

Trois arguments forts plaident selon moi en faveur de l’authenticité des apparitions de la Vierge Marie à Medjugorje. Ce sont trois critères de discernement que je qualifierais d’« évangéliques », puisque tous trois évoqués dans le Nouveau Testament.

 

1°) La crédibilité des témoins

 

Dans l’Evangile, Jésus déplore le manque de foi de ses disciples devant le témoignage de ceux qui l’ont vu ressuscité :

 

Ainsi, en Marc au chapitre 16 : « Ressuscité de grand matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d'abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons. Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s'affligeaient et pleuraient. Quand ils entendirent qu'il était vivant et qu'elle l'avait vu, ils refusèrent de croire.

 

« Après cela, il se manifesta sous un aspect inhabituel à deux d'entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne. Ceux-ci revinrent l'annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus.

 

« Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu'ils étaient à table : il leur reprocha leur incrédulité et leur endurcissement parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui l'avaient vu ressuscité. »

 

Ce qui me donne de croire en l’authenticité des évènements de Medjugorje, c’est donc tout d’abord l’autorité et la crédibilité des témoins de Medjugorje. Au premier rang desquels les voyants eux-mêmes : « six témoins qui ne se sont jamais contredits, six enfants qui sont passé par l’adolescence et sont maintenant des adultes sans qu’aucune des crises inhérentes à notre condition humaine ne porte la moindre ombre sur l’authenticité des messages. » (Frère Ephraïm).

 

On pourrait citer encore le Père Jozo Zovko, ancien curé de la paroisse de Medjugorje au moment des premières apparitions en 1981, à qui la Vierge est apparue dans l’Eglise, et le Père Slavko Barbaric(décédé en 2000).

 

Mais aussi, parmi les partisans de Medjugorje :

- l’un des plus grands théologiens du XXe siècle, le cardinal Hans-Urs Von Balthasar (" il n’y a qu’un seul danger avec Medjugorje, affirmait-il : c’est de passer à côté !") ;

- Mère Térésa ("Avant chaque messe, disait-elle, nous prions toutes un "je vous salue Marie" à la Vierge de Medjugorje") ;

- le Pape Jean-Paul II lui-même (qui dit un jour à la voyante Mirjana Soldo, dans une conversation privée : « Si je n'étais pas le Pape, je serai déjà à Medjugorje en train de confesser ») ;

- le Père René Laurentin, historien reconnu des apparitions de Lourdes, Pontmain, et de la rue du Bac ;

- le Père Daniel-Ange, et Monseigneur André-Mutien Léonard (à qui je dois personnellement d’être allé à Medjugorje), ce dernier déclarant au Bulletin de Presse de Medjugorje en date du 23 août 2000 : « Je désire demeurer ouvert à l´événement. Je connais des évêques amis qui ont comme règle de conduite de dire : “ attention, si nous sommes ouverts à l´événement de Medjugorje nous risquons peut-être d´encourager quelque chose qui n´est pas authentique ”. Il y un risque. Moi je suis sensible plutôt au risque inverse, je me dis : “ il est possible également, il est probable que le Ciel ait parlé aux hommes en ce lieu et je ne désire pas prendre le risque de me fermer à priori à cette grâce ” (…) Il y a le risque de passer à côté d´un don de la grâce. »

- la Communauté des Béatitudes, en particulier Frère Ephraïm (son fondateur) et Sœur Emmanuel,

- et tant d’autres : on pourrait en citer des pages et des pages, autant de personnalités fortes dans l’Eglise que beaucoup de catholiques seraient sans doute bien inspirés d’écouter.

 

2°) Les fruits

 

« Méfiez-vous des faux prophètes, mettait en garde Jésus. Ils viennent à vous déguisés en brebis, mais au-dedans ce sont des loups voraces. C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.

 

« On ne cueille pas du raisin sur des épines, ni des figues sur des chardons. C'est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l'arbre mauvais donne des fruits détestables.

 

« Un arbre bon ne peut pas porter des fruits détestables, ni un arbre mauvais porter de beaux fruits. Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu.

 

« C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » (Mt 7. 15-20)

 

Et c’est donc à ses fruits, selon la parole même du Maître, que nous reconnaîtrons en Medjugorje un arbre bon ou mauvais, et dans ses partisans de vrais ou faux prophètes. Or, « on peut dire que les fruits de Medjugorje sont d’une qualité et d’une quantité exceptionnelles et sont en eux-mêmes un autre phénomène inouï dans l’histoire de l’Eglise. Ils vont de la conversion au retour aux sacrements, ils se traduisent par de nombreuses vocations religieuses et sacerdotales. Imaginez combien il faudrait prêcher de missions pour pouvoir toucher des millions et des millions de personnes dans le monde comme les apparitions l’ont fait. Combien de paroles il faudrait prononcer pour atteindre aussi sûrement les coeurs qu’avec les messages si simple et si évangéliques de la Vierge Marie. » (Frère Ephraïm)

 

Le Cardinal Siri de Gênes déclarait en 1989 : « J’ai constaté que les personnes qui reviennent de Medjugorje deviennent des apôtres. Ils renouvellent  les paroisses. Ils forment des groupes de prière et s’y retrouvent ensemble. Ils prient devant le Saint-Sacrement. Ils organisent des petites conférences, des discussions, et amènent d’autres personnes à Medjugorje. Et ces cercles, ces groupes grandissent et se multiplient. Ils renouvellent l’Eglise ! »

 

3°) La durée du phénomène

 

Dans le livre des Actes des Apôtres, au chapitre 5, il y a cet épisode où les Apôtres sont traduits devant le Sanhédrin, le Tribunal ayant condamné Jésus à mort : il leur est ainsi reproché d'annoncer le nom de Jésus dans les synagogues, et de répandre son enseignement dans tout Jérusalem. « Les membres du grand conseil, exaspérés, projetaient de les faire mourir. »

 

« Mais, poursuit le texte, un membre du grand conseil se leva ; c'était un pharisien nommé Gamaliel, docteur de la Loi honoré de tout le peuple. Il ordonna de faire sortir les Apôtres un instant, puis il dit : « Hommes d'Israël, faites bien attention à la décision que vous allez prendre envers ces hommes. Il y a quelque temps, on a vu surgir Theudas ; il prétendait être quelqu'un, et quatre cents hommes environ s'étaient ralliés à lui ; il a été tué, et tous ses partisans ont été mis en déroute et réduits à rien. Après lui, à l'époque du recensement, on a vu surgir Judas le Galiléen qui a entraîné derrière lui une foule de gens. Il a péri lui aussi, et tous ses partisans ont été dispersés. Eh bien, dans la circonstance présente, je vous le dis : ne vous occupez plus de ces gens-là, laissez-les. Car si leur intention ou leur action vient des hommes, elle tombera. Mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez pas les faire tomber. Ne risquez donc pas de vous trouver en guerre contre Dieu. » (Actes 5. 33-39)

 

Nous avons fêté, il y a quelques jours, le 25e anniversaire des premières apparitions de la Sainte Vierge à Medjugorje. 25 ans d’apparitions quotidiennes ! 25 ans de grâces inouïes, qui font de Medjugorje un phénomène unique dans l’histoire des apparitions, et dans toute l’histoire de l’Eglise!

 

« Voilà déjà vingt cinq ans que la sainte Vierge apparaît à Medjugorje, quelle fidélité ! Certains sceptiques au début de cet incroyable phénomène parlaient de l’épreuve de la durée, or le temps a donné raison aux plus simples, aux assoiffés et affamés de la Présence qui ont tout suite reconnu la présence du Ciel sur notre pauvre terre. » (Frère Ephraïm).

 

25 ans après le début des apparitions, personne n’a encore pu démontrer la moindre imposture à Medjugorje. Bien mieux : les analyses scientifiques réalisées en 1985 sous l’égide du Professeur Joyeux écartent définitivement la thèse de la supercherie de la part des voyants, ou celle de leur déséquilibre psychique. On a beau faire, on a beau dire… les adversaires de Medjugorje, dans l’Eglise ou en dehors, ont beau multiplier les ouvrages, les études, les enquêtes de toute sorte, et faire valoir toutes sortes de contre-arguments, le fait demeure : 25 ans après, Medjugorje tient encore debout ! Avec une multitude de fruits incontestables, et des témoins qui font autorité dans l’Eglise.

 

« Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le coeur aveuglé ? »

(Mc 8. 17)

 

 

(Cf. La position de l'Eglise sur Medjugorje + Bibliographie février 2006).

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8 juillet 2006 6 08 /07 /juillet /2006 20:10

Très cher Hervé,

Je te remercie pour ton dernier message, et pour le lien que tu y as mis avec l’article d’Yves CHIRON diffusé sur le remarquable site Salve Regina. Tu dis que Frère Ephraïm se laisse un peu emporter par son enthousiasme au sujet de Medjugorje, mais Yves CHIRON, lui-même, a parfaitement saisi, me semble-t-il, l’exacte portée de l’évènement, lorsque devant « l’extrême difficulté à comptabiliser exactement les mariophanies à Medjugorje », il reconnaît que « ces milliers d’apparitions, continues dans la durée mais discontinues chez leurs bénéficiaires, sont un CAS UNIQUE dans l’histoire des apparitions ».

Cela dit, ce texte est par ailleurs extrêmement défavorable à Medjugorje. C’est pourquoi je me sens obligé d’y répondre. Je te supplie de ne pas prendre pour toi personnellement, cher Hervé, les critiques qui vont suivre.

A la lecture du texte, il apparaît clairement que l’auteur a un parti pris au sujet de Medjugorje. Ce qui est, me feras-tu remarquer à juste titre, son droit le plus strict. L’ennuyeux, c’est que ce parti pris nuit considérablement à l’objectivité de l’auteur, au point de le conduire parfois à « tronquer » la réalité pour parvenir à la conclusion défavorable souhaitée.

On sent bien ainsi que l’auteur n’adhère pas à la « théologie de Medjugorje », et que c’est une des raisons principales de son opposition. Après avoir décrit en effet l’évènement de manière plutôt neutre, en faisant ressortir par comparaison avec d’autres apparitions reconnues par l’Eglise les quelques points atypiques lui paraissant témoigner en défaveur de l’authenticité du phénomène, l’auteur s’attaque de front à quelques prétendues affirmations de la Sainte Vierge, pour affirmer tout de go qu’elles ne seraient pas conformes à la doctrine catholique.

L’auteur ne prend toutefois pas la précaution de discerner "l’autorité" qu’il convient d’accorder aux messages contestés. Je voudrais citer ici sur ce point Robin Dancausse, co-auteur d’un ouvrage collectif intitulé : « Medjugorje : regard sur les messages officiels dans la lumière du Carmel, de la théologie du laïcat et de l’enseignement de l’Eglise catholique en œcuménisme » (aux Editions Sakramento) : « Il [apparaît] que, dans la profusion des messages de Medjugorje, il y [a] des distinctions à faire. Il existe des messages donnés durant les apparitions quotidiennes, ceux donnés pour les voyants eux-mêmes, d’autres pour un groupe de personnes spécifiques, d’autres pour la paroisse et les pèlerins, d’autres pour un groupe de prière, etc. Il y a, en plus, les messages qui datent du temps du régime communiste, surtout ceux d’avant 1984, dont on ne retrouve aucune trace manuscrite fiable. Du point de vue historique, pour l’étude de ces messages, les sources orales dont  nous disposons peuvent être discutables. Il nous est apparu clairement que les messages donnés systématiquement tous les jeudi, puis tous les 25 de chaque mois à la paroisse de Medjugorje et aux pélerins à compter du 1er mars 1984, constituaient une catégorie de messages différents ».

Il paraît donc raisonnable de distinguer les messages selon leur destinataire et la fiabilité de leurs sources, et de ne pas les considérer comme un bloc monolithique « à prendre ou à laisser ». Comme l’écrit le Père René Laurentin au sujet des détracteurs de Medjugorje : ils « ont beau jeu de déformer et radicaliser les propos improvisés des voyants, librement rapportés en croate, et parvenus souvent à travers plusieurs traductions. Ils les manipulent [en outre] dans une superbe ignorance du contexte et de la culture » (René Laurentin, "La Vierge apparaît-elle à Medjugorje?", Editions François-Xavier de Guibert, 2002, page 145).

Sur le plan de la conformité doctrinale des messages de la Vierge à Medjugorje, je n’entrerai pas dans le fond de la discussion, mais me bornerai ici à rappeler ce que déclarait à ce sujet Mgr Kurt Knotzinger, Evêque de Paolo Hnilica : « S'il y avait eu la moindre chose déviée sur le plan théologique, biblique ou moral, l'Eglise aurait émis sa désapprobation à ce sujet depuis longtemps, étant donné les millions de pèlerins qui y viennent ».

Mais c’est précisément sur l’appréciation de la position de l’Eglise au sujet de Medjugorje que l’auteur me paraît le plus « léger ».

Il rappelle tout d’abord que Mgr Zanic, Evèque de Mostar (l’autorité locale compétente pour statuer sur l’authenticité des apparitions de Medjugorje), publia le 30 octobre 1984 « un long rapport où était définie la « Position actuelle, non officielle » de l’évêché au sujet des apparitions. Il y exprimait ses « soupçons » et ses « doutes » sur le caractère surnaturel des faits ».

Puis, après avoir précisé « que Mgr Zanic aurait voulu publier un jugement canonique officiel le 9 janvier 1987 », il se borne à indiquer que « le cardinal Kuharic, président de la Conférence épiscopale yougoslave, [publia] un communiqué où il annonçait la création d’une nouvelle Commission d’enquête, placée cette fois sous l’autorité de la Conférence épiscopale et non plus du seul évêque de Mostar », sans mentionner les raisons de cette bien étrange destitution de l’Ordinaire du lieu, fait pourtant absolument unique dans l’histoire des apparitions.

Or, ainsi que l’écrivait Mgr BRINCARD, dans un texte que tu m’as toi-même transmis, Hervé, il y a quelques mois de cela : « Le 15 mai 1986, Mgr Zanic se rendit à Rome pour déposer auprès de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi le dossier des travaux de la commission d'enquête diocésaine. Le 19 mai, il rédigea, dans la "Ville éternelle" sa déclaration qui comportait un jugement négatif sur les faits de Medjugorje. A la demande du Cardinal Ratzinger [futur Pape Benoît XVI], ce jugement négatif ne fut pas publié." (cf. Page 5, dernier paragraphe du 1°).

Pourquoi donc Yves CHIRON occulte-t-il cette information si essentielle ?

- L’auteur rappelle ensuite que « la Conférence Episcopale publia (…), en avril 1991, une « Déclaration » qui affirmait : « Sur la base des études qui ont été faites jusqu’à maintenant, il n’est pas confirmé que des apparitions et révélations surnaturelles ont eu lieu ici. » Après avoir relevé qu’ « aucune autre décision n’est à (…) attendre » de la part de l’Eglise, l’auteur achève son article en affirmant de manière lapidaire que « l’avis rendu en 1991 oblige les catholiques et conclut à un « non-constat de surnaturalite » des faits »!

En d’autres termes, si je comprends bien le message que veut nous faire passer Yves CHIRON, la Conférence Episcopale s’est prononcée :

1°) de manière définitive (aucune autre décision n’est à l’étude),

2°) en ne reconnaissant pas la caractère surnaturel des évènements de Medjugorje,

3°) les catholiques doivent donc se soumettre à cette décision, et y obéir.

Et fermez le ban !

Mais contrairement à ce que laisse entendre l’auteur, la déclaration de Zadar d'avril 1991 :

- ne constitue pas un jugement négatif ("Constat de non supernaturalitate"), tel que celui qu'avait énoncé à titre personnel Mgr Zanic, mais le constat d’une situation ("Non constat de supernaturalitate"), suivi de recommandations pastorales ;

- ne constitue pas un jugement définitif, puisque, sur le fond, la commission de la conférence épiscopale ne se prononce pas, se limitant à dire qu'en l'état actuel des choses, il n'y a pas d'évidence que les phénomènes soient d'ordre surnaturel ("Constat de supernaturalitate" - cf. le texte de Mgr BRINCARD, en bas de la page 6).

Nul doute à ce sujet que l’enquête reprendra (vu l’ampleur du phénomène) lorsque la condition canonique pour cela sera remplie : à savoir que les apparitions aient définitivement cessées (cf. les déclarations de Mgr SCHONBORN, expliquant la position actuelle du Magistère au sujet de Medjugorje par le souci qu'a l'Eglise de « ne pas donner un chèque en blanc à des révélations privées à venir »).

Enfin, il est remarquable qu'il n'y ait pas un mot dans l’article d’Yves CHIRON sur la liberté des chrétiens de se rendre en pèlerinage à Medjugorje, et de croire à l’authenticité des messages de la Vierge et de ses apparitions (en vertu de l’abolition du Canon 1399 § 5).

Pas un mot non plus sur la déclaration du 6 août 1996 du Porte-parole du Vatican, qui affirma officiellement au Service d’information Catholique : « Vous ne pouvez pas interdire aux pèlerins d’y aller [à Medjugorje] à moins que les apparitions aient été prouvées fausses. Cela n’ayant pas été fait, toute personne peut s’y rendre si elle le désire ».

Je comprends bien ton souci Hervé de « relativiser ces possibles révélations privées », mais attention tout de même à ne pas tomber dans l’excès inverse, en rejetant a priori et de manière systématique toutes les manifestations actuelles du Ressuscité ou de sa glorieuse Maman. Il existe des critères de discernement précis sur lesquels nous pouvons nous appuyer avec confiance, et auxquels Yves CHIRON ne fait aucunement référence dans son texte. Dans un prochain article, j’aurais l’occasion d’exposer les trois grands critères de discernement « évangéliques » qui me donnent de croire personnellement en l’authenticité des apparitions de la Vierge Marie à Medjugorje.

(à suivre…)

 

 

(Cf. La position de l'Eglise sur Medjugorje + Bibliographie février 2006).

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2 juillet 2006 7 02 /07 /juillet /2006 10:03

Voilà déjà vingt cinq ans que la sainte Vierge apparaît à Medjugorje, quelle fidélité ! Certains sceptiques au début de cet incroyable phénomène parlaient de l’épreuve de la durée, or le temps a donné raison aux plus simples, aux assoiffés et affamés de la Présence qui ont tout suite reconnu la présence du Ciel sur notre pauvre terre.

Devant l’état du monde actuel les athées et les agnostiques disent « si Dieu existe pourquoi n’intervient-il pas ? » Eh bien nous pouvons répondre qu’il intervient avec une constance inouïe. Jamais on avait connu un tel événement dans l’histoire du monde et de l’Eglise, une présence quotidienne qui dure pendant vingt-cinq ans, une présence dans la vie de six témoins qui ne sont jamais contredits, six enfants qui sont passé par l’adolescence et sont maintenant des adultes sans qu’aucune des crises inhérentes à notre condition humaine ne porte la moindre ombre sur l’authenticité des messages. La paroisse est aussi un témoignage et constitue comme un septième témoin de la grâce divine.

Un autre critère de discernement veut que l’on juge l’arbre à ses fruits. On peut dire que les fruits de Medjugorje sont d’une qualité et d’une quantité exceptionnelle et sont en eux-mêmes un autre phénomène inouï dans l’histoire de l’Eglise, ils vont de la conversion au retour aux sacrements, ils se traduisent par de nombreuses vocations religieuses et sacerdotales. Imaginez combien ils faudrait prêcher de missions pour pouvoir toucher des millions et des millions de personnes dans le monde comme les apparitions l’ont fait. Combien de paroles il faudrait prononcer pour atteindre aussi sûrement les coeurs qu’avec les messages si simple et si évangéliques de la Vierge Marie.

Entrons dans l’action de grâce et demandons à Dieu de demeurer longtemps avec nous sur cette terre par la présence de sa si douce Mère.

Frère Ephraïm (Fondateur de la Communauté des Béatitudes)

(Cf. La position de l'Eglise sur Medjugorje + Bibliographie février 2006).

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